APPLICATIONS CLINIQUES

  • Freinectomie   
    Frein labial supérieur   
     
  • Le frein labial relie la face interne de la lèvre à la face antérieure de l’os maxillaire supérieur.
  • Lorsque ce frein s’insère trop près des incisives il peur tracter la gencive et être responsable d’un déchaussement disgracieux entrainant également des sensibilité dentaires.
  • Dans les cas ou le frein labial trouve son insertion entre les incisives voir au niveau de la papille retro-incisive au palais, il empêche les incisives centrales de se rapprocher et laisse persister un espace plus ou moins important entre les incisives appelé diastème (ou encore dents du bonheur).


 
Initial                                                                               

 

 
Cicatrisé à J+7

  • Frein labial inférieur médian ou freins latéraux
  • Dans certains cas chez l’adulte l’insertion de ces freins se situe très près des dents au niveau de la papille gingivale, ils sont alors responsables d’une traction entraînant l’accumulation de tartre et un déchaussement dentaire.

 

  • Freinectomie du frein lingual
  • Le frein lingual relie le plancher de la langue au dessous de la langue. Lorsque ce frein est court il limite la mobilité de la langue. Il est alors difficile de tirer la langue ou de mettre sa langue au palais ce qui peut entrainer des troubles de la prononciation. Cet anomalie se caractérise souvent à une langue bifide à double pointe.


Dans tous les cas freinectomie consiste à sectionner et désinserrer les fibres du frein en pratiquant 2 incisions perpendiculaires. Lorsqu’elle est réalisée au laser (avec anesthésie) cette chirurgie s’avère indolore et exsangue (absence de saignements). Le laser induit également une biostimulation tissulaire du site d’intervention, ainsi les suites opératoires sont simples (pas de d’inflammation) et la cicatrisation s’avère rapide.

Cette intervention qui peut être pratiquée dès 6 ans est généralement réalisée aux alentours de 9 ans à la demande de l’orthodontiste.

  • Biostimulation
  • Tout organisme vivant soumis à une agression thermique, chimique ou mécanique génère une réponse de type « Heat Shocks Proteins ». Cette réponse lui permet d’organiser sa résistance de diminuer la phase inflammatoire et d’améliorer la cicatrisation.  Cet effet est obtenu lors de l’utilisation du laser dans la zone de thermie située entre 41 et 45 °C.
  • La biostimulation positive tissulaire pratiquée à l’aide du laser permet d’une part de préparer un tissu à une agression, mais aussi et surtout de diminuer les douleurs post-opératoires, de diminuer l’inflammation résultante de l’intervention et d’accélérer une cicatrisation esthétique.

 

  • Élongation coronaire
  • Pour qu’une reconstitution prothétique soit pérenne elle doit avant tout s’avérer étanche. Pour cela la dent doit présenter un bandeau de sertissage supra-osseux d’au moins 1 à 2 mm de hauteur. Dans certains cas il peut s’avérer nécessaire pour pouvoir « récupérer » certaines dents de redescendre le niveau de l’os autour de la racine de la dent afin obtenir ce bandeau périphérique on appelle cela l’élongation coronaire. Cette intervention peut se pratiquer à la fraise, ou encore au laser. Seul le laser Erbium permet d’intervenir sur l’os, l’intervention s’avère totalement indolore.

 

  • Hémostase
  • L’effet thermique consécutif à l’utilisation du laser (CO2, diode, Neodyme, ou Erbium …) permet de diminuer le saignement et d’obtenir une hémostase plus rapide.

 

  • Gingivectomie / gingivopastie
  • Le galbe esthétique de la gencive peut-être redessiné aisément à l’aide d’un laser « comme avec un crayon »,  il est possible de pratiquer l’ablation d’une gencive proliférante afin de lui redonner un contour homogène et esthétique.

 

  • Parodontolgie
  • Une gencive saine représente un joint hermétique autour de la dent qui empêche les bactéries de migrer en direction de l’os sous-jacent. La présence de plaque dentaire ou de tartre provoque une inflammation de la gencive appelée gingivite, cette dernière entraine une perte d’étanchéité du joint gingival autorisant la pénétration microbienne. L’os malheureusement incapable de se défendre face à cette agression microbiologique se résorbe, c’est l’apparition de poches parodontales.
  • Dans tous les cas, il s’avère nécessaire pour stopper la maladie parodontale de procéder au nettoyage et à l’élimination de la colonisation sous gingivales.
  • Si les parodontopaties profondes nécessitent le plus souvent une intervention chirurgicale à ciel ouvert incluant comblements osseux et greffes gingivales. La grande majorité des cas peuvent être traités à ciel fermé (sans chirurgie) grâce aux techniques lasers. Il s’agit alors d’utiliser le faisceau laser en « photo dynamique thérapie » pour nettoyer désinfecter et stériliser les poches parodontales.  Ce traitement réalisé sous anesthésie locale est indolore, et combiné avec une hygiène dentaire maîtrisée donne d’excellents résultats sans recours à la chirurgie.

     

  • Soins des caries
  • Seul le laser Erbium peut-être utilisé pour la taille de l’émail ou de la dentine en effet les autres lasers ne sont pas absorbés par l’hydroxyapatite. A la différence de la fraise le laser n’entre pas en contact avec la dent et ne génère donc pas de vibration ou de sensation désagréable. Si une bonne partie de cavités peuvent être réalisées de façon indolores sans anesthésies, les cavités profondes nécessitent une anesthésie de confort tant pour la patient que pour le praticien. En outre l’utilisation du laser Erbium améliore les propriétés physiques des collages en diminuant les risques de reprise de carie, et l’effet biomodulateur positif du laser Erbium sur la pulpe permet également de limiter les sensibilités post-opératoires.